L'une des applications fréquentes de l'impression 3D est la production de boîtiers sur-mesure. La protection d'équipements est nécessaire dans des domaines très variés. Il s'agit souvent d'un besoin en faible quantité mais sur-mesure. C'est exactement dans ce cas de figure que l'impression 3D excelle.
L'impression 3D à filament fondu est très bien adaptée à ce type de fabrication. Se pose alors la question du matériau idéal pour la fabrication du boîtier. L'un des réflexes premiers est de s'orienter vers un matériau réputé très résistant comme par exemple le PETG carbone. En effet les fibres de carbone améliorent fortement l'adhérence intercouches et donnent une grande rigidité à la pièce. On pourrait aussi s'orienter vers le polycarbonate réputé ultra-résistant. Ces options semblent prometteuses jusqu'au moment où la contrainte, trop forte, atteignent le point de rupture de l'objet qui cassera net.
Une autre option est de s'orienter vers les filaments souples et élastiques, les filaments TPU. Il existe une variété de dureté (voir notre article Comment choisir le bon filament flexible ?) . En partant sur une dureté trop faible, le boîtier absorbera une partie du choc mais transférera rapidement la contrainte extérieure. En partant sur une très forte dureté, on obtient un objet quasi-rigide mais dont la relative élasticité permettra une très grande absorption du chocs sans rupture, notamment entre les couches, talon d'Achille de la fabrication additive.
Cette page présente un boîtier imprimé en filament TPU 70D avec montage d'inserts permettant la fermeture pérenne du boîtier par des vis.